Lyah, une Elfe maléfique

C'était un beau jour de printemps. Lyah, fille de la reine Tyah, se promenait dans la belle forêt du Sud d'Olyath. Il y avait un petit vent frais très agréable, et de nombreux rayons lumineux passants à travers les grands arbres des bois. Lyah attacha son beau cheval grissonant à un très vieux chêne, sans doute ici depuis plusieurs centaines d'années. Après s'être allongée quelques minutes dans l'herbe, au milieu des fleurs, elle partir pour peu de temps se promner à pied aux alentours. Mais, alors qu'elle était sur le chemin du retour, elle trébucha violamment à terre. La tête avait violamment frappé le sol, mais elle ne perdit pas connaissance. En relevant le regard, elle tendit la main et attrappa un lourd caillou dans le but de briser ce qui l'a fait tomber. En se relevant, elle lâcha la pierre, surprise. elle s'attendait à avoir trébuché sur quelque chose de vivant, mais elle s'était trompée. C'était une boule de verre, noire, sans doute magique et très belle. Elle le prit de ses deux mains, afficha un immense sourire et regagna sa monture. Elle le rangea dans son sac et retourna au château.

"Mère, regardez-donc ce mystérieux, mais magnifique objet", dit-elle en sortant la boule de son sac. La reine Tyah changea d'humeur en une fraction de seconde. Elle se leva brutalement de son trône, et se mit à crier.
"Ma fille, tu es devenue folle ! Tu ne sais donc pas ce que nous risquons ! Je t'envoie une escorte, tu iras jusqu'aux montagnes de l'Ouest. Il faudra que tu donnes l'objet au roi Mordek, il ne faut pas le garder ici."
Lyah lui lança un regard méprisant, et se retira, sans dire un mot.
"Ma fille..."

Lyah regagna sa chambre, alors que la nuit commençait à tomber. Elle déposa la boule de verre sur son lit.
"Je ne peux pas te donner. Tu parraît si précieuse, et si peu dangereuse, je te garderais pour moi seule, tu n'iras à personne d'autre, ma beauté..."
Alors elle se pencha vers le curieu objet, et commença à l'embrasser, comme si cette insignifiante boule de verre était la bouche d'un homme. Mais lorsqu'elle retira ses lèvres, la boule s'illumina. On pouvait voir derrière le verre une image. Celle d'un homme à capuche noire, dont on ne voyait pas le vissage. Du sang coulait en continu de l'intérieur de cette capuche. Alors cet étrange homme à l'intérieur de la boule se mit à parler, d'une voix forte curieuse en chuchotant.
"Tu m'as trouvé, tu m'as recueillie.. Croierais-tu en moi ?"
"Non ! Les boules de verre ne parlent pas !"
"Tu m'as trouvé, tu m'as recueillie.. Croierais-tu en moi ?"
"Non ! Non ! Je ne crois pas en vous ! Qui êtes-vous !"
"Tu m'as trouvé, tu m'as recueillie.. Croierais-tu en moi ?"
Alors, les yeux de Lyah se tinrent petit à petit en noir, le plus noir qu'il soit, celui de la profondeur des enfers. Elles faiblissait, elle ne savait plus où elle était, et elle commença à ne plus se souvenir de qui elle était, et d'où elle venait.
"Je vous ai trouvé, je vous ai recueillie... Je crois en vous."
"Bien..."
"Alors vous êtes mon dieu..."
"Oui, jeune elfe, oui. Je suis ton dieu. Mais ta mère a tenté de me rejetter petite fille. Elle voulait me détruire Lyah, te priver de ton bonheur."
"Alors ma mère auraît commit une grave erreur?..."
"Oui, Lyah, oui. Voiloir offenser un dieu doit-être punit de mort, tu le sais jeune elfe..."
"Alors elle devra mourir pour ce qu'elle a voulu faire."
"Es-tu à mes ordres, jeune elfe ?"
"Oui, je suis prête. Je me battrais pour vous, je vous servirais et je mourrais pour vous. Je vous en fait le serment... Arroth".

La boule magique qui devait être apporté à Mordek, roi des Nains, fut remplacée par une banale boule de verre, sans aucuns pouvoir. La reine Tyah confia cette mission à trois de ses meilleurs chevaliers elfiques ne se doutant pas qu'ils transportait un objet d'une valeur inutile. Alors qu'ils entâmaient seulement leurs premiers jours de voyage, ils firent une découverte plus qu'inattendue dans le désert de la solitude. C'était une immense créatures, qui poussait de très grands et térrifiant hurlement. Ce type de bête n'avait jamais mît les pieds sur les terres d'Olyath. pourtant, les trois elfes avaîent bien devant eux un gigantesque Golem de pierre. La bête hurlait, hurlait, sans sembler vouloir s'arrêter. Il était apparament sauvage. Pourtant, aucun monstre sauvage n'a jamais vécu sur Olyath, et c'est d'ailleurs ce qui faisait régner la tranquilité et la paix sur ces terres. Les trois pauvres cavaliers n'étaient pas armés pour affronter un tel obstacle. L'un d'eux sortit son arc, et tira si rapidement une flèche qu'on ne pu la voir partir. Malheureusement elle ne fit que s'écraser faiblement contre une jambe de la bête. Le monstre se retourna, et, de son oeil unique, regarda avec un immence mépris les trois chevaliers elfiques. Ces derniers firent alors demi-tours, et tentèrent de fuir au galop. Mais le Golem poussa un cri tellement puissant qu'il rendit sourd l'un des elfes et affola les trois chevaux. Alors ils s'avança en courant vers les soldats appeurés et d'un seul coup de son bras, tua les trois dans une violance inimitable.

A Terriyama, ce ne fut que le lendemain du départ des chevaliers que Tyah fêtait son 650ème anniversaire de reigne, en faisant un immense dîner avec à peine moins que la moitié de son peuple. Après avoir fait un beau discours qu'elle avait soignessement préparé, elle s'écria "Que l'on apporte à boire ! A moi et a ma fille. Que l'on apporte la meilleur des boissons elfique qui puisse se boire sur ces terres !". Alors l'un des serviteurs arriva sur l'instant, deux coupes en or remplies à la main, et dit d'une voix fort enrouée :"Buvez donc, notre reine". Tyah, étonné, dit alors "Ca ne va pas ? Voulez vous que je vous libère quelques jours de votre pénible tâche afin que vous vous reposiez ?" L'homme releva la tête. Ses yeux étaient noirs. Le noir le plus noir qu'il soit, celui de la profondeur des enfers."Non, mon altesse. Vous êtes si bonne. Buvez à votre 650ème année de reigne."

Quelques jours plus tard, Tyah est retrouvée morte sur son trône, sans que les hommes les plus proches aient entendus des cris ou un appel aux secours. Le peuple entier fut atteint d'une tristesse qui ne peut se mesurer. Lorsque Lyah apprit la mort de sa mère, elle ne réagit pas. Ce fut la seule de tout le peuple elfique du Sud à qui la tristesse ne l'avait pas atteint, ni aucun autre sentiment. Etant l'unique fille de Tyah, elle prît de ses propres mains la couronne sur la tête, désormais vide d'âme, de sa mère, et se la mit elle-même, devant tout son peuple ce jour-là. Un long silence s'installa, puis après quelques minutes, la totalité de la foule applaudissait l'arrivée au pouvoir de la nouvelle reine, personne ne se doutait de rien, et ne se posa de questions sur les circonstances de la mort de Tyah. elle était déjà presque totalement oubliée. aucun elfe qui assistait à ce spectacle ne savait que ceci était le départ à la plus grande catastrophes qu'Olyath ait connu.

Le soir même, Lyah rejoin sa chambre, pour la dernière fois, avant de coucher dans sa chambre de reine. Elle s'installa devant sa boule magique, et attendit.
Après plusieurs heures, l'image de l'homme à la capuche noire réapparu au centre de la boule.
"Ai-je bien fait ? Etes-vous fier de moi ?
-Jamais je ne pouvais penser que tout irait si vite. Ne soit pas pressé, petite elfe. Laissons dont le temps aux autres royaumes d'apprendre que la pacifiste Tyah est morte, et que la couronne est désormais sur la tête de sa fille. Assure-toi pour le momment que personne ne sache que nous communiquons, tout les deux.
-Vos désirs sont des ordres, mon seigneur ! N'aurais-je donc rien d'autre à faire si ce n'est attendre ?
-Je veux que les trois peuples des côtes sachent par eux-même que la guerre est proche. Tu attendras tant que je te le demanderais. Il faut savoir être patient.
-Attendez-vous ici, avec moi ? Seul avec moi... Dans cette chambre...?
-Hélas, je ne peux rester dans l'unique but de te dire quoi faire. je doit maintenant réveiller la jalousie chez notre ami Ferodor. Ce sera bien plus prudent pour nous de ne pas combattre seuls. Les Yamirs nous seront d'une très grande utilitée, petite elfe.
-Alors j'attendrais, tant que vous ne me le demanderez, seigneur Arroth".